Le pleurote fait partie des végétaux les plus légers, son apport calorique ne dépasse pas les 15 kcal/100 g.
Un avantage à préserver en contrôlant l'ajout de matière grasse lors de la cuisson. Très bien pourvu en protéines (2 g/100 g), très rare pour un légume frais, ce champignon contient en plus une belle quantité de minéraux : du potassium, du phosphore mais surtout du fer. L'organisme manque souvent de ces substances, qui participent au bon fonctionnement des cellules. Le pleurote constitue ainsi une excellente source d'énergie. On trouve également sous son chapeau un panel complet de vitamines.
Toutes celles du groupe B sont représentées, et notamment la vitamine B12 ou riboflavine. Indispensable à la croissance et au développement, il a également des propriétés antioxydantes intéressantes. Autre atout du pleurote : renfermer des vitamines plus rares : D, qui renforce le squelette, E, qui protège des radicaux libres, et K, qui favorise la circulation sanguine.
Son odeur agréable rappelle celle de l'anis. Enfin, sachez que, plus il vieillit, plus sa chair est coriace.
Conservez-le très peu de temps car c'est malheureusement le champignon le plus périssable. Pour réussir à le garder une semaine, il doit être placé dans un récipient qui ne soit ni hermétique ni trop ouvert, à une température comprise entre 0 et 4°C. Le pleurote ne supporte pas le séchage.
Nettoyez-le en le grattant à la pointe du couteau ou en essuyant le chapeau à l'aide d'un linge humide, mais surtout pas d'eau.
Consommez-le après qu'il ait sué dans une poêle à feu doux, assez longuement car sa chair est assez ferme.
Sachez que son pied possède une chair encore plus ferme : détachez-le afin de le faire cuire en premier ou de le hacher et d'obtenir ainsi une cuisson uniforme.
Source : linternaute.com
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